Marcel Proust à Gaston Gallimard
Une lettre inédite, décembre 1918
Cette lettre jusqu’alors inconnue de Marcel Proust à Gaston Gallimard a été retrouvée à l’occasion de l’organisation de l’exposition Marcel Proust. La Fabrique de l’œuvre, actuellement présentée à la Bibliothèque nationale de France. Elle figurait dans les archives de Jean Paulhan, conservées à l’IMEC (Institut Mémoires de l’édition contemporaine), de même que six autres lettres inédites de Marcel Proust à Jacques Rivière, directeur de La NRF. Datable avec certitude du mois de décembre 1918, elle vient s’intercaler entre la lettre 85 et 86 de la Correspondance échangée entre Gaston Gallimard et Marcel Proust, publiée par Pascal Fouché (Gallimard, 1989).
Parution le 17 Octobre 2024
1408 pages, Prix de lancement 69.00 € jusqu'au 31 12 2024
Que la « Bibliothèque de la Pléiade » puisse être une pièce de ce Musée imaginaire qu’André Malraux appelait de ses vœux, c’est désormais une chose acquise avec la réunion de ses écrits sur l’art dans notre collection.
C’est dans la revue professionnelle Toute l’édition que Jean Tardieu publiait le 30 septembre 1933 ce texte sur les pratiques graphiques dans l’édition courante, que nous donnons ici en complément de l’édition des œuvres du poète parue récemment chez «Quarto ». On venait alors d’annoncer la reprise de « La Bibliothèque de la Pléiade » de Jacques Schiffrin par les Éditions de la Nouvelle Revue française…
« Quels sont les cent ouvrages que tout honnête homme se devrait d'avoir lus ? »
À cette question posée dans les années cinquante par Raymond Queneau — qui conservait de ses années surréalistes un attachement amusé pour les bilans et classifications de toutes sortes et pensait que le livre vivait ses dernières heures à l'heure de la bande magnétique — à quelques-uns de ses contemporains, Simenon fit une bien curieuse réponse.
Pour accompagner l’annonce que nous faisons de l’édition de la correspondance inédite échangée entre André Gide et Jacques Schiffrin (p. 8), nous donnons ici le texte d’un entretien paru dans Toute l’édition, magazine professionnel, le 16 septembre 1933, au lendemain de l’annonce de la reprise de la « Pléiade » par la NRF. Le fondateur de la collection revient sur quelques principes fondateurs de la « Pléiade », mettant l’accent sur la jeunesse de son lectorat.
Aujourd’hui, la «Bibliothèque de la Pléiade» compte plus de soixante auteurs du XXe siècle. Onze d’entre eux ont eu le privilège d’y voir publiée de leur vivant une partie ou la totalité de leur œuvre. Pour autant, même si notre rapport aux «classiques» s’est modifié avec le temps, la question de la légitimité de la publication d’un auteur contemporain en «Pléiade» ne laisse jamais d’être posée lorsque l’occasion s’en présente.
Si nous avons évoqué dans nos précédentes Lettres les fondateurs et les directeurs, les avatars et les réformes successifs de la « Bibliothèque de la Pléiade », la description des entreprises « rivales » fut, reconnaissons-le, plutôt discrète.