Marcel Proust à Gaston Gallimard
Une lettre inédite, décembre 1918
Cette lettre jusqu’alors inconnue de Marcel Proust à Gaston Gallimard a été retrouvée à l’occasion de l’organisation de l’exposition Marcel Proust. La Fabrique de l’œuvre, actuellement présentée à la Bibliothèque nationale de France. Elle figurait dans les archives de Jean Paulhan, conservées à l’IMEC (Institut Mémoires de l’édition contemporaine), de même que six autres lettres inédites de Marcel Proust à Jacques Rivière, directeur de La NRF. Datable avec certitude du mois de décembre 1918, elle vient s’intercaler entre la lettre 85 et 86 de la Correspondance échangée entre Gaston Gallimard et Marcel Proust, publiée par Pascal Fouché (Gallimard, 1989).
Parution le 19 Septembre 2024
1184 pages, ill., Prix de lancement 65.00 € jusqu'au 31 12 2024
En juin 1977, Robert Gallimard fait appel à Jean Grosjean pour la préface au premier tome de l’Histoire des littératures de l’«Encyclopédie de la Pléiade». Ce texte en cache un autre : ce n’est pas tant cette nouvelle édition du premier volume de l’Encyclopédie, paru initialement en 1956, que Jean Grosjean présente, mais l’introduction qu’en avait faite, à l’époque de sa première parution, Raymond Queneau.
L’occasion nous a été plusieurs fois donnée d’évoquer la promotion de la Bibliothèque de la Pléiade auprès du grand public lettré. Il existe ainsi un très grand nombre d’affichettes de librairie associées à la parution d’un volume ou à la présentation générale de la collection, dont certaines, particulièrement rares et réussies, font aujourd’hui le bonheur des collectionneurs.
Les ventes publiques réservent souvent de bonnes surprises ; celle qui s’est tenue le 12 mars dernier à l’hôtel Drouot (commissaire-priseur : Brissonneau) présentait deux beaux ensembles, l’un consacré à Jean Cocteau, l’autre à Henry de Montherlant. La description du lot pouvait qu’attirer l’attention de l’amateur de la Pléiade.
La «Bibliothèque de la Pléiade» a sa place dans l’exposition «Portraits pour un siècle. Gallimard. D'un écrivain l'autre» (Galerie des bibliothèques/Ville de Paris, 4 oct.- 27 nov. 2011) notamment au travers d'une lettre de Paul Léautaud à Mme veuve Guillaume Apollinaire, née Jacqueline Kolb, écrite à une époque où le projet d’un volume consacré aux œuvres poétiques de son défunt époux se fait jour, tout en se heurtant à d’importants obstacles contractuels. L’intercession bienveillante, et suivie d’effets, du secrétaire général « historique » du Mercure de France révèle son profond attachement à l’œuvre de « Guillaume » et la place que leur relation amicale tient dans sa vie d’écrivain – et non seulement d’éditeur.
Dans le prolongement de l’édition de la Correspondance de Céline dans la Pléiade, voici deux lettres inédites de l’auteur de Mort à crédit adressées à Claude Gallimard. Ces feuillets ont été retrouvés récemment dans les archives de l’éditeur, au sein d’une liasse de correspondances diverses. On y retrouve la tonalité si singulière des correspondances de Céline, et particulièrement des Lettres à la NRF, modèles du genre, publiées par Pascal Fouché (Gallimard, 1991), et dont un choix est proposé dans le volume de la Pléiade établi par Henri Godard et Jean-Paul Louis.
La première Pléiade Camus, ou l’impossible préface...
Quelques mois après la mort d’Albert Camus, Gaston Gallimard demanda à Roger Quilliot d’établir la première édition des œuvres de l’écrivain dans la « Bibliothèque de la Pléiade ».