Les femmes, la fiction et Virginia Woolf
À l’occasion du centième anniversaire de la publication de Mrs. Dalloway, la Pléiade proposera, en février prochain, un « Tirage spécial » dans lequel ce roman et les nouvelles qui lui sont liées voisineront avec Orlando et avec un essai célèbre mais inédit dans la collection, A Room of One’s Own, qui sera publié dans la traduction tout aussi inédite de Laurent Bury, Une pièce à soi. On en propose ici les premières pages.
Parution le 26 Septembre 2024
130.00 €
En botanique, selon le Littré, c’est le «prolongement de la fleur». En anatomie, discipline moins poétique, une «partie adhérente ou continue à un corps, auquel elle est comme surajoutée». Dans le commerce de la librairie, c'est un «supplément qui se joint à la fin d’un ouvrage». Dans la Pléiade, ce supplément revêt des appellations diverses: «Autour de…», «En marge de…», «Dans l’atelier de…», mais jamais «Supplément», qui désigne autre chose, et généralement pas «Annexe», qui n’est pas encourageant. Il arrive aussi que dans un accès de franchise on parle, tout simplement, d’«Appendices». De quoi s’agit-il au juste ?
Le volume d’Œuvres de Buffon présenté dans cette Lettre comporte quelque cent vingt illustrations tirées de l’édition originale de l’Histoire naturelle. Pourquoi les a-t-on reproduites ? Comment les a-t-on choisies parmi toutes celles qui figurent dans les trente-six volumes de l’originale ? Selon quels critères décide-t-on d’illustrer les ouvrages de la collection ?
Dans sa « Note sur la traduction », Philippe Jaworski évoque quelques-unes des difficultés auxquelles il a été confronté et les solutions qu’il a imaginées pour relever le défi permanent que lui lançait le texte. Nous publions ici de larges extraits de cette « Note ».
Le volume d’œuvres romanesques de Stendhal présenté dans cette Lettre s’articule autour de Lucien Leuwen. Xavier Bourdenet, qui est avec Philippe Berthier et Yves Ansel l’un des éditeurs de ce volume, a eu notamment pour tâche d’établir le texte de ce roman posthume. Il expose ici les enjeux et les difficultés d’une telle entreprise, avant d’expliquer pourquoi l’édition qui paraît dans la Pléiade ne ressemble à aucune autre.
Telle est la question. La Lettre de la Pléiade se devait de l’aborder un jour (au risque de la survoler, tant elle est complexe) : le problème de la complétude, ou de l’incomplétude, des éditions que publie la collection est en effet fréquemment soulevé par ses lecteurs, et toujours examiné par ses responsables au moment où ils conçoivent leurs projets.
Une évidence, pour commencer : on n’annote pas les romans de Chrétien de Troyes comme ceux de Claude Simon. Pourtant, la plupart des appareils critiques de la Pléiade présentent des traits communs. La réflexion à mener sur leur définition est une étape essentielle de nos « grandes manoeuvres ».